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THÉORIE MATHÉMATIQUE DE LA LUMIÈRE

finie, est comparable avec les dimensions du parallélipipède élémentaire, c’est-à-dire très petite par rapport à par conséquent sera exprimée par un nombre très grand, et qui est l’inverse de sera un nombre très petit. Il en résulte que, si nous développons suivant les puissances croissantes de nous obtiendrons une série dont les termes tendront rapidement vers zéro ; il nous suffira donc de calculer les coefficients des premiers termes de cette série pour avoir une valeur de suffisamment approchée.

135. Voyons comment on obtiendra ces coefficients.

Nous pouvons écrire le développement de

étant comme des fonctions périodiques de nous en tirons

et

En portant ces valeurs dans l’équation (1), nous obtiendrons dans le premier membre un développement ordonné suivant les puissances croissantes de Ce développement devant être nul quel que soit les coefficients des diverses puissances de doivent se réduire à 0. Nous avons donc

(2)
(3)