Page:Henri de Latouche Olivier 1826.djvu/90

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
84
OLIVIER.

trésor le plus précieux : pourquoi donc, dites-moi, n’êtes-vous pas plus soigneux d’un bien qui vous appartient, pourquoi laissez-vous ma réputation exposée à des doutes injurieux ? — Et qui oserait jamais… — Calmez-vous, mon ami, ce-n’est pas la malveillance que nous devons accuser ; je ne puis méconnaître l’intention des avis qui m’ont éclairée ; personne, d’ailleurs, n’aurait pu m’en dire à cet égard plus que je ne m’en dis moi-même maintenant. Et comment avons-nous pu nous aveugler ainsi tous deux ? Comment avons-nous pu penser qu’un monde désœuvré et jaloux consentît pour nous seuls à fermer les yeux à l’évidence ? Croyez-vous qu’après m’avoir toujours été si favorable, il ne me deviendrait pas bientôt sévère, et que cette bonne réputation qui a été jusqu’ici pour moi un rempart, pourrait l’être bien long-