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histoire

solennelle à laquelle ou était accouru de toutes parts. C’était au mois de mai 1479. Les cierges furent déposés aux pieds du tombeau de saint Edme.

T. ii, p. 320.Cette même année, l’abbaye de Pontigny acheta la terre de Vergigny de Milès, de Bourbon pour la somme de quatre cent cinquante livres tournois ; en outre, le chevalier de Bourbon veut avoir part aux prières, aux oraisons, aux suffrages et aux autres biens spirituels des religieux. Dans l’acte de vente, il cède terre, seigneurie, justice, juridiction, avec les cens, censives, coutumes, lods et ventes, défauts, amendes, eaux, rivières, péages, fiefs, arrières-fiefs, terres, prés, terrage, bois, buissons ; justice, haute, moyenne, basse, mère, mixte, forfaitures, confiscations, biens vacans, bâtards, et autres droits attachés à cette seigneurie.


JACQUES DE VIRY.

Les auteurs de la Gaule chrétienne placent deux abbés avant Jacques de Viry : T. i, p. 34.Jean de Laffin, neveu du précédent, et Pierre de Laffin. Les Cartulaires de Pontigny n’en font aucune mention. C’est à cette époque seulement que la Gaule chrétienne et les Mémoires du père Viole sont d’accord sur le nombre et la suite des abbés.

Jacques de Viry, de famille noble, bachelier en théologie, religieux de la Bénissons-Dieu, dans le diocèse de Lyon vint à Pontigny, où il fut élu abbé de Fontaine-Jean. Les religieux de Pontigny qui