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de l’abbaye de pontigny.

T. ii, p. 225.dit Verons. En 1307, il passa un accord touchant le bois de Contest avec le seigneur de Rebourceau, celui de Bouilly, les habitans de ces communes et l’abbaye de Pontigny.

P. 241.En 1433, l’abbaye de Pontigny accorda aux habitans de cette commune le droit de pacage dans le bois de la Seuz, situé entre Vergigny, Chéu et le bois de Contest. Les habitans, de leur côté, s’obligèrent à donner, chaque année, le jour de saint Remi, cinq sous tournois et douze poussins, et à cesser le pacage pendant le mois d’octobre, celui de novembre et celui de décembre.

T. iii, p. 241 et suiv. Voyez pièces justif.En 1504, Pierre, abbé de Pontigny, rendit l’hommage d’homme vivant et d’homme mourant à madame la Doherie, comtesse de Tonnerre, pour la terre de Vergigny. Le même hommage fut rendu par procureur en 1517 et en 1558. Le 11 avril 1571, une sentence des requêtes du palais maintint les habitans dans la jouissance de mener leur bétail pacager dans le bois dela Seuz et le bois de Contest.

T. ii, p. 320.En 1479, Milès de Bourbon vendit la terre de Vergigny à l’abbaye de Pontigny pour la somme de quatre cent cinquante livres tournois, monnaie courante. Il veut de plus avoir part aux prières, aux oraisons aux suffrages et aux autres biens spirituels des religieux. Il ajoute qu’il a coutume d’avoir à Vergigny un bailli, un prévôt, des sergens et autres officiers de justice[1]. Milès descendait, comme il

  1. Le nombre des justices particulières était considérable, ce qui donnait lieu à de graves abus. La juridiction du prévôt différait souvent d’une ville à l’autre. À Pontigny et dans les pays voisins, le prévôt était un juge que chaque seigneur établissait