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dans les cours de l’Europe, Le comte de Bruges dirigeait la phalange la plus nombreuse, lu plus chevaleresque et la moins sage.

Nous traversons ici l’avenue de l’Est pour prendre, en face, le sentier d’Adanson, qui, après quelques pas, descend vers la droite.

Voici d’abord, devant nous, le tombeau du maréchal PÉRIGNON (17), Des trophées militaires sont sculptés sur la partie supérieure de ce monument, qui est tout en marbre.

Lorsque Dugommier tomba la tête fracassée par un boulet, à la bataille de Saint-Sébastien, PÉRIGNON lui succéda dans le commandement en chef de l’année des Pyrénées, acheva la déroute des Espagnols, tua onze de leurs généraux, parmi lesquels le général en chef La Union, et enleva ensuite Figuiéres, où il fit 10,000 prisonniers. Il gagna ensuite la bataille d’Escola, succéda à Jourdan dans le commandement en chef de l’année d’Italie, et fut fait prisonnier à Novi, en 1799. Napoléon le nomma maréchal de France en 1804, elle relégua au sénat.

En 1814 le maréchal Pérignon se prononça un des premiers contre Napoléon, organisa avec le baron de Vitrolles la résistance contre lui pendant les Cents Jours, et mourut pair de France en 1819.

Les deux grandes pyramides que nous rencontrons ensuite sont consacrées à la mémoire du célèbre Michel ADANSON et d’une de ses parentes.

Après avoir dépassé la dernière de ces pyramides, nous apercevons sur la droite, à vingt pas environ du sentier, un obélisque en marbre blanc : c’est le tombeau du marquis DE LA VAUPALIÈRE, grand’croix de Saint-Louis ancien gouverneur des provinces du Maine, du Perche et du comté de Laval. Le marquis