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Page:Henry - Les Littératures de l’Inde.djvu/186

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mander Râma lui même, Râma déjà splendide menl paré pour le sacre. « Le roi », lui dil elle, « m'a fait une promesse dont il m 1 repent: je te la dirai, -i tu me promets de l'accomplir, d Râma pro met. a Eh bien, tu t'exileras pendanl quatorze au-, ci Bharata sera sacréà ta place. » Râma s'incline, prend congé de son père, puis de sa mère Kau- salyâ, et part avec Sitâ et Laksmana, que ses ins- tallée- n'ont pu décider à le quitter. Douleur de Daçaratha et de ses sujets. Pénible voyage des trois exilés. Resté seul avec Kausalyâ, le vieux roi lui révèle que tous ses malheurs lui viennent d'une malédiction encourue en ».-i folle jeunesse, et meurt de chagrin entre ses bras. Bharata, mande par messagers, apprend avec indignation qu'il hérite du trône, invective sa mère Kaikéyi, console Kau- salyâ. et jure de ramener et restaurer Rama,. Il part à la tête d'une nombreuse armée, trouve les exilés dans leur pauvre ermitage, adjure son frère de re- venir et d'assumer la royauté. Râma pleure son père mort, mai- -e refuse à reprendre la parole par lui donnée. Longue lutte de dévouement fraternel, d'où Râma sort vainqueur: il restera en exil, mais pour autant Bharata ne régnera point; il s'exile, lui aussi, en installant sur le tronc vacant les san- dales de Rama. — Les ascètes chez qui Râma a trouvé asile lui annoncent que les importunités du démon Khara, frère de Râvana, les contraignent ;'i

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