Page:Henry - Les Littératures de l’Inde.djvu/190

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l,i joie et l'embarras : comment franchir l'Océan? Hanumat, plein de cœur, gravil le monl Mahêndra.

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prodigieux de Hanumat et les hasards qui l'accom- pagnent. Longue description de la ville el des palais, où partout il cherche Sitâ. Enfin il pénètre auprès d'elle, se Eail reconnaître el lui annonce sa prochaine délivrance. Mais il faul que Etâma se hâte: Sîtâ lui fait dire que Râvana la veut pour épouse, etdans un moi- au plus, ;'i peine de mort, et lui donne un joyau en témoignage de son mes sage. — Au sortir du retrait de la captive, Hanumat profite de sa présence à Lanka pour s'éclairer sur les forces ennemies. < m envoie contre lui 80000 hommes qu'il assomme avec facilité, des armées entières, commandées par les pins grands sei- gneurs, qu'il anéantit comme fétus, y compris un fils de Râvana nommé Aksa. Mais un autre fils de Râvana, Indrajit, le fait prisonnier et l'amène au roi, qu'il somme avec menacesde rendre la liberté à Sîtâ. On le mettrait à mort, si un ministre n'exci- pait en sa faveur de sa qualité d'ambassadeur. On se contente de lui envelopper la queue de chiffons huilés et d'y mettre le feu. Sitâ prie Agni de ne lui point faire de mal, et en cet équipage le patient insensible, promené à travers la ville, a tout loisir d'en examiner les êtres; après quoi, il s'échappe d'un bond en y allumant un épouvantable incendie 1 .

1. Tout ce long épisode, compliqué de faits d'armes par

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