Page:Henry - Les Littératures de l’Inde.djvu/313

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, | \ COMÉDIE D'INTRIGI E îffl

VIII e sièclel, il ) a une intrigue très fortement nouer, mais point d'amour, pas même an rôle de femme, et des situations comiques, mais point de bouffon attitré : quand la scène s'égaie, c'esl tout animent que les comparses \ algaires d'un complot très sombre jettent au travers du tragique de l'action

leur patois pittoresq •! leurs lazzi faubouriens.

Le sujel du drame esl historique : il est certain qu'au temps d'Alexandre le Grand an aventurier de naissance obscure, peut-être semi royale, nommé Candragupta, détrôna la dynastie des Nandas, qui mit à Pâtaliputra \ Patna), «'t j fonda '•'■11'- des Mauryas, ;i laquelle appartinl plu- tard le pieux roi bouddhiste Açôka (p. 206) : il eut pour ministre le brahmane Cânakya (p. 238), qui, outragé par le- Nandas, leur avail voué une haine mortelle 1 . Le drame commence après l'usurpation det îandra gupta : car, tout roi qu'il est et malgré la mort des Nandas, il lui reste à vaincre un ennemi acharné, leur ancien ministre Râksasa, dont le sceau, su brepticemenl -;ii-i par Cânakya, fait le nœud de l'intrigue. Loyal el vaillant soldat, Râksasa se débat 'lu mieux qu'il peul dans !•'- rets il la poli- tique tortueuse <l<' son adversaire: commelui.il emploie le fer, le |><>iv,Mi. la magie, avec une dé sinvolture que lui pourraient envier les Borgia et

1 . Lui aussi a juré de ne pas renouer -a tresse <1 ascète que les derniers tenants des Nandas n'aient été ralliés ou

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