Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
Vous n’ignorez pas que je vais où vous allez. Vous n’ignorez pas que j’aime Damayanti. Comment lui ferai-je votre message ? »
Il joignait les mains.
« Ô dieux bons, je vous supplie de ne pas m’envoyer là ! Puis-je dire à celle que j’aime qu’elle doit être la femme d’autrui ?
— Nala, reprit Indra, nous avons ta promesse.
— Je souffre, ô dieux ! Épargnez-moi !
— Nala, nous avons ta promesse. Tu n’accorderais pas tes actes et tes paroles ! Tu nous as dit : Je vous obéirai. Obéis-nous ! »
Sur Indra, sur Agni, Nala fixait des yeux pleins de larmes. Il dit encore :
« La demeure de Bhima est bien gardée. Comment y pénétrerai-je ?
— Sois sans inquiétude, répondit