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V


Des cinq moines, Kaundinya, le premier, s’approcha du Bienheureux, et lui dit :

« Je t’ai écouté, ô Maître, et je te suivrai, si tu m’en juges digne.

— M’as-tu compris, Kaundinya ? demanda le Bienheureux.

— Au Bouddha je veux m’attacher d’une foi pure, reprit Kaundinya. À celui qui sait, je veux m’attacher ; à celui qui est saint, qui connaît les mondes, qui dompte les êtres comme on dompte des taureaux, à celui dont les Dieux et les hommes écoutent les leçons, au suprême Bouddha je veux m’attacher. À la loi je veux m’attacher, d’une foi pure. Le Bienheureux l’a exposée, et elle s’est manifestée clairement ; elle mène au salut, et, en eux-mêmes, les sages doivent avouer sa force bienfaisante. Selon tes préceptes, je veux me conduire, selon tes préceptes saints, selon tes préceptes que loueront les sages.

— Tu as compris, Kaundinya, dit le Bienheureux. Approche. La loi est bien prêchée. Vis en sainteté, et mets un terme à la douleur. »

Puis Vâshpa vint au Bouddha confesser la foi qu’il avait en lui ; puis vinrent Bhadrika, Mahâ-