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Page:Hervé le Poitevin - Conduite pour la première communion, avec la vie d'un enfant après sa première communion, pour en conserver le fruit, 1822.pdf/302

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de les faire entrer dans l’esprit qui doit en être l’ame et qui seul peut la vivifier.

A dix heures, une instruction ou une lecture spirituelle paraphrasée, ou un dialogue.

A onze heures, quelques prières vocales, comme les litanies de l’enfance de Jésus Christ, ensuite l’examen particulier, après lequel on dit un psaume de la Pénitence, comme le Miserere en français.

A onze heures et demie le dîner.

A une heure, la récréation, pendant laquelle on leur fait chanter des cantiques spirituels sur des sujets qui conviennent aux enfans dans le temps présent, comme ceux-ci :

Pardon, Seigneur, je ne veux plus pécher : ou,

Vous qui voyez couler mes larmes, etc.

On peut encore, dans ce temps, faire la répétition des cérémonies que les enfans auront à observer le jour de leur première communion, comme de la manière d’aller à la procession, à l’offrande, aux fonts baptismaux, sur-tout de la manière d’approcher de la sainte Table, et d’y recevoir la conmmunion ; leur faire observer ce qui est marqué dans l’instruction XXVII de la première partie de la Conduite, en les faisant, comme on dit, communier en blanc, c’est à-dire, avec des hosties non consacrées.

A deux heures, une lecture des exemples de piété pour la jeunesse.

A deux heures et demie, assister à Vêpres, ou les réciter.