Page:Hippocrate - Oeuvres choisies, trad Daremberg, 1844.djvu/236

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Celui qui veut s’appliquer convenablement à la médecine doit faire ce qui suit : considérer, premièrement, par rapport aux saisons de l’année les effets que chacune d’elles peut produire, car elles ne se ressemblent pas, mais elles diffèrent les unes des autres, et [chacune en particulier diffère beaucoup d’elle-même] dans ses vicissitudes ; en second lieu, les vents chauds et les vents froids, surtout ceux qui sont communs à tous les pays ; ensuite ceux qui sont propres à chaque contrée. Il doit également considérer les qualités des eaux, car, autant elles diffèrent par leur saveur et par leur poids, autant elles diffèrent par leurs propriétés. Ainsi, lorsqu’un médecin arrive dans une ville dont il n’a pas encore