Page:Hippocrate - Oeuvres choisies, trad Daremberg, 1844.djvu/387

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Dans les flux de ventre, les changements dans les excréments sont avantageux, à moins qu'ils ne se fassent en mal.

Quand le pharynx est malade et quand des abcès apparaissent sur le corps, il faut examiner les excrétions, car si elles sont bilieuses, le corps participe à la maladie [et il ne faut pas donner d'aliments]. Si elles ressemblent à celles des gens en santé [le corps n'est pas malade et] on peut nourrir le corps en sûreté (24).

Quand il y a privation d'aliments (25), il ne faut pas fatiguer.

Quand on a ingéré plus d'aliments qu'il ne convient naturellement, cela cause une maladie; la guérison le prouve.

Le résidu des aliments qui sont promptement et complètement assimilés, est promptement éliminé (26).

Dans les maladies aiguës, les pronostics de guérison ou de mort ne sont pas toujours (27) infaillibles.

Ceux qui ont les cavités humides quand ils sont jeunes, les ont sèches quand ils vieillissent. Ceux, au contraire, dont les cavités sont sèches quand ils sont jeunes, les ont humides quand ils vieillissent (28).

Le vin pur apaise la faim [canine] (29).

Toute maladie qui vient de réplétion, la déplétion la guérit; toute maladie qui vient de déplétion, la réplétion la guérit; et pour les autres, leurs contraires.

Les maladies aiguës se jugent en quatorze jours.

Le quatrième jour est indicateur des sept ; le huitième est le commencement d'un second septénaire; le onzième est théorète, car il est le quatrième du second septénaire; le dix-septième est également théorète, car il est le quatrième après le quatorzième, et le septième après le onzième (30).

Les fièvres quartes d'été sont ordinairement de peu de durée; celles d'automne sont longues, surtout celles qui se déclarent aux approches de l'hiver.

Il vaut mieux que la fièvre vienne à la suite d'un spasme que le spasme à la suite de la fièvre.