Page:Hippocrate - Oeuvres choisies, trad Daremberg, 1844.djvu/578

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maladies aiguës, car il est rare que ces maladies soient sans fièvre comme est l'apoplexie.  »

(28) Aph. 20. - 28. Si toutefois, dit Galien (I, 20, p. 492), les conditions du régime restent les mêmes. Damascius (p. 316) donne ici l'aphorisme 53 que Galien cite aussi dans son Com., mais en le rapportant à sa place ordinaire.

(29) Aph. 21. - 29. J'ai suivi l'interprétation de Galien, (p. 499 ). Elle est adoptée par Étienne, Damase. et Théoph. ( p. 316 ). - Cet aphorisme manque dans Oribase.

(30) Aph. 24. - 30. Hippocrate, dit Galien (p. 510 ), a coutume d'appeler ἐπιδήλους ( indicateurs ), et θεωρητάς ( théorètes ) les jours dans lesquels apparaît quelque signe annonçant la crise pour un des jours critiques.

(31) Aph. 27. - 31. L. de Villebrune pense que les derniers mots de cet aphorisme, mots que j'ai mis entre crochets, sont une glose marginale de ἀβέβαια (qui ne sont pas stables) ; Galien ( p. 516), Théoph. et Damase. ( p. 321 ), ne paraissent avoir lu que ἀβέναια.

(32) Aph. 29 et 30. - 32. Dans son Commentaire, Damascius (324) réunit avec raison l'aphor. 29 et le 30 Galien avait aussi proposé cette réunion à l'aide de γάρ.

(33) Aph. 32. - 33. Cet aphorisme est obscur. J'ai suivi l'interprétation de Galien (p. 526 ), et de Théophile ( p. 325 ). Suivant eux, il s'agit des convalescents qui ont conservé dans le corps quelque reste des humeurs nuisibles.

(34) Aph. 33. - 34. Cf. mon Introd. aux Aphorismes, p. 336 et 337; Etienne, p. 326; Galien, p. 519, et M. Littré, t. 1, p. 321.

(35) Aph. 36. - 35. J'ai suivi, pour la seconde partie de cet aphorisme, l'interprétation de Galien (p. 535 ) et de Théophile (p. 329 ). MM. Pariset et Lallemand traduisent comme si Hippocrate avait dit : « Ceux qui usent d'une mauvaise alimentation sont affaiblis comme ceux qui se purgent en bonne santé.  » Le texte, il est vrai, est amphibologique, mais la suite des idées me semble commander l'interprétation de Galien.

(36) Aph. 37. - 36. Ici encore je suis Galien ( p. 536 ) et Théophile, ( p. 330 ). MM. Pariset et Lallemand traduisent : « Sont difficiles à purger.  » En général, j'aime à m'en tenir aux interprétations anciennes, surtout à celle de Galien qui était beaucoup plus près que nous des idées d'Hippocrate, et qui pouvait mieux juger de la valeur de ses textes.

(37) Aph. 43. - 37. Celse (p. 60, éd. de Millig), traduit ainsi cet aphorisme : Neque is ad vitam redit, qui ex suspenso spumante ore detractus est. Ce sens est confirmé par Galien (