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Monsegnenr le Reverendisme le priant estre son bon plaisir m’accorder quelque sacristie ; ce quil fit, qui ayant faict apporter les baies dans la sale les fit ouvrir en présence de quatre ou cinq chanoines et estants lesdites reliques visitées dune à une à mesure de lordre de linventaire, puis acte dicelle visité par le greffier de l’évesché comme aussi de Testât des baies ; furent colloquées en la principale et plus assurée sacristie de l’église Notre-Dame….

« Aouste, le 1er mars 1630.

« Claude René de Nus[1]. »

Adrien de Saluces fut reçu, comme ses prédécesseurs, au Sénat de Savoie, mais seulement le 7 décembre 1633, environ trois ans après la résignation de la charge de sénateur qu’avait faite l’abbé Sylvestre de Saluces. En outre, le Sénat ne l’admit dans son sein qu’avec cette réserve que sa voix ne serait point comptée « jusques aultrement soit ordonné par le Sénat[2]. »

Au titre d’abbé d’Hautecombe, il alliait celui de vicaire-général de l’abbaye de Saint-Michel de la Cluse, sous l’autorité du cardinal Maurice de Savoie, chef de cette insigne abbaye, siège de la congrégation bénédictine de Saint-Michel. Il s’adressa, en cette qualité, à tous les monastères qui en dépendaient, pour mettre à exécution l’ordonnance de l’abbé général, prescrivant une réunion triennale des délégués de chaque communauté. Cette lettre est datée de Paris, le 27 novembre 1631[3].

Il était encore chanoine du chapitre des comtes de Saint-

  1. Archives de Cour, Abbazie, mazzo III.
  2. Archives du Sénat, Registre basanne, fol. 210 v°.
  3. Recueil des bulles touchant l’abbaye de Saint-Michel ; Turin, 1670. (Bibliothèque de M. le marquis d’Oncieu de la Bâtie.)