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Vers la fin de 1147, le Souverain Pontife étant venu en France, l’évêque de Lausanne se trouvait dans le nombreux cortège de cardinaux et de prélats qui l’accompagnèrent. A son retour en Italie, Eugène III s’arrêta quelques jours à Lausanne, d’où il expédia plusieurs bulles. Il chargea Amédée de plusieurs négociations importantes, et, dans une lettre adressée, à cette occasion, à l’empereur Conrad, il donna une nouvelle preuve de l’estime dont il entourait ce prélat, car il l’appelle « un homme discret et prudent, versé de longue date dans les règles de la discipline religieuse, en qui il a une pleine confiance[1]. »

Mais revenons à Hautecombe, où le souvenir d’Amédée reste toujours vivace et où l’on sentira encore longtemps les effets de sa bienfaisante influence.

  1. Jaffé (Regesta Pont., p. 611) place cette lettre en juin 1150.