Page:Histoire des premiers temps de la Grèce, Tome 1 (1822).djvu/24

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o ·(7) · authentiques et qu’elles nous aient été trans mises sans altération, elles offrent une no menclature sèche qui ne nous apprend rien. Lorsqu’on réfléchit sur cette lacune im mense qui se trouve dans l’histoire du genre humain, on est tenté de croire qu’elle n’est pas uniquement l’effet des ravages que la faulx du temps a exercés sur la plupart des livres anciens. On voit effectivement par les premiers livres de Diodore de Sicile, par les sommaires de l’histoire de Trogue Pompée et par l’abrégé de Justin, que les connois sances historiques des Grecs, relativement aux peuples de l’Orient, ne remontoient guères au-delà de l’époque où ils avoient | commencé à s’occuper un peu sérieusement de leur propre histoire ; ce n’étoit pas né gligence de leur part, car Hérodote avoit eu soin de visiter tous les pays dont il vou loit parler, et il avoit questionné tous ceux , d’après leur profession , devoient en oir davantage que les autres ; mais n’ayant trouvé,nulle part de monumens écrits, il à été obligé de s’en rapporter à des tradi- '