Page:Historia diplomatica Friderici secundi - Préface et introduction.djvu/23

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de Frédéric II, par conséquent jusqu’à la fin de l’année 1250. Dans ce volume, comme dans le précédent, paraissent en grand nombre les lettres non datées, attribuées si arbitrairement à Pierre de la Vigne (de Vinea et non de Vineis) par les manuscrits soit publiés soit inédits. Nous n’avons pas besoin d’insister sur l’intérêt de ces lettres, dont jusqu’à présent, faute d’un classement raisonnable, il était fort difficile de tirer un parti fructueux. Le lecteur appréciera si nos efforts pour les distribuer à leur vraie place auront été couronnés de quelque succès. La série des pièces de Conrad, assez peu nombreuses du reste, continue dans ce volume.

Peut-être trouvera-t-on arbitraires ou disproportionnées ces divisions générales. Mais en pareille matière un ordre plus ou moins symétrique importe peu; et sans se préoccuper de la régularité, il valait mieux, selon nous, choisir pour temps d’arrêt certaines époques capitales dans l’histoire de ce long règne. C’est là en quelque sorte un drame dont les six actes sont à peu près égaux, sinon par leur durée, du moins par leur importance relative.

A la suite de chaque volume, au titre des Additamenta, sont rangées les pièces qui, parvenues ou retrouvées tardivement, complètent ou rectifient certaines parties de notre texte. Sous le même titre figurent aussi les documents douteux et même ceux dont la fausseté nous paraît démontrée; les uns et les autres doivent être reproduits, ne fût-ce que dans le but de prévenir des erreurs possibles. Chaque volume est en outre accompagné: 1o d’un relevé chronologique des documents, distribués cette fois dans l’ordre adopté par M. Boehmer; 2o de deux index, l’un des noms de personnes, l’autre des noms de lieux. Dans ces index nous nous sommes attaché à reproduire toutes les leçons différentes sans tenter pour les noms de personnes des classifications généalogiques, ni pour les noms géographiques des identifications, souvent arbitraires et presque toujours contestables. Nous avons cru que