Page:Historia diplomatica Friderici secundi - Préface et introduction.djvu/24

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s’il était indispensable de fournir les ressources nécessaires à l’étude des documents, on ne pouvait nous demander d’aborder nous-même des recherches aussi longues, aussi multipliées et d’une nature aussi spéciale.

Enfin, pour ne rien omettre de ce qui doit être utile, nous donnons à la fin de l’ouvrage une table méthodique des matières et un glossaire de tous les mots, soit nouveaux, soit pris dans une acception nouvelle, qui peuvent manquer à la dernière édition de Ducange.

Nous ne nous dissimulons pas combien malgré tous nos efforts notre collection pourra paraître encore incomplète. Si nous sommes restés en deçà du but, c’est que la perfection que comporte ce genre de travail est peut-être celle qu’il est le plus difficile d’attendre. Nous sommes du moins persuadé, tout en reconnaissant et en signalant les premiers des lacunes de détails, que rien n’a été omis de ce qui intéresse l’histoire de Frédéric II, envisagée dans son ensemble et dans la généralité des faits, et que nous avons apporté à ce grand procès historique une masse imposante de témoignages incontestables. Cette conviction a suffi pour soutenir notre persévérance dans l’accomplissement de la tâche qui nous occupe depuis si longtemps, puisqu’elle aura rempli quinze années de notre vie.

Il est vrai que de précieux encouragements n’ont pas manqué à une œuvre entreprise par des particuliers, sans autre préoccupation que celle d’être utiles, sans autre ambition que celle de bien faire. La noble pensée d’où cette publication procède a déjà frappé les critiques, qui ont bien voulu dans divers recueils périodiques s’occuper de notre travail avant son entier achèvement. Ils ont été unanimes pour rendre hommage au savant et généreux Mécène qui en a conçu la première idée et en a dirigé l’exécution. Ceci touche de si près à nos sentiments les plus intimes, que nous craindrions