Page:Hobbes - Œuvres philosophiques et politiques (trad. Sorbière), 1787.djvu/232

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

CHAPITRE X

Comparaison des trois sortes de gouvernements et des incommodités qui se rencontrent en chaque espèce.



SOMMAIRE

I. Comparaison de l’état de nature avec l’état politique, ou de société civile. Il. Que le souverain et les sujets sont exposes aux mêmes commodités et incom­modités. III. Éloge de la royauté. IV. Que le gouvernement monarchique n’est pas moins équitable, en ce qu’un seul a plus de puissance que tous les autres. V. Réfutation de l’opinion de ceux qui disent que le maître avec ses serviteurs ne peut pas former une espèce de société civile. VI. Que les exactions sont plus grandes et plus rudes en l’État popu­laire, que sous un roi. VII. Que les gens de bien ont moins à craindre sous la domination royale, que dans un État populaire. VIII. Que chaque particulier ne jouit pas de moins de liberté sous un roi, que dans une république. IX. Qu’il n’y a rien d’incommode pour les particuliers de n’assister pas tous aux délibérations publiques. X.. Que les délibérations sur des choses importantes à l’État, passent mal aisément par les avis des grandes assemblées, à cause de l’impertinence de la plupart de ceux qui y peuvent