Page:Hobbes - Œuvres philosophiques et politiques (trad. Sorbière), 1787.djvu/504

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AVERTISSEMENT DU TRADUCTEUR

Ajouté après la publication de cet ouvrage.


Ceux qui blâment la politique de M. Hobbes, me feraient plaisir de la réfuter, et je leur promets que s’ils prenaient la peine d’écrire en latin, je m’occuperais volontiers à traduire leur ouvrage. En effet, je n’ai mis en notre langue les raisonnements de ce philosophe à autre dessein que d’exciter les doctes à en entreprendre la réfutation. Car, comme je vois qu’il était fort recherché des curieux, et que trois éditions latines allaient être distribuées, sans que personne eût encore détruit, ni même attaqué ce système des fondements de la vie civile, je pensai que peut-être s’il était lu de quantité de beaux esprits qu’il y a en France (d’autant plus capables d’un raisonnement solide et désintéressé, qu’ils sont dépouillés des préoccupations qu’on revêt dans le cours des études) il se trouverait