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781 AUSTEN - AUSTORE 782

anything man, which man has produced of the like nature. » Et ailleurs, l’illustre romancier écossais dit encore, en parlant de Jeane Austen : « That joung Lady, had a talent for describing the involvements and feelings and characters of ordinary life, which is to me the most wonderful i ever met with. » L’auteur d’Ivanhoë s’y connaissait, et un tel éloge honore la mémoire de Jeane Austen. Outre l’ouvrage cité, on a d’elle : Sense and Sensibility by a Lady, 1811, traduit par madame de Montolieu ; Paris, 1815, 4 vol. in-12 ; — Pride and Préjudice (Orgueil et Préjugé), 1816, anonyme, traduit en français par madame de Montolieu, 1822 ; — Northanger Abbey (l’Abbaye de Northanger), traduit en français par madame de Ferrières ; Paris, 1824 ; — le Parc de Mansfeld, traduit en français par H. V., 1816 ; — Emma, ou les Caractères anglais du siècle, traduit de l’anglais ; Paris, 1816.

Quarterly Review, vol. XXIV. — W. Scott, Diary. — Lockhart Life of sir W. Scott. — Quérard, la France littéraire.

* AUSTIN ou AUSTEN {Guillaume), fondeur anglais du quuizième siècle. Il était contemporain du roi Henri VI, et fut un de ceux qui furent chargés d’édifier le tombeau de Richard de Beauchamp, comte de Warwick. On fut vingt et un ans à construire ce monument, dont la dépense s’éleva au delà de 2,458 livres sterling.

Sir W. Dudgale, Antiquities of Warwickshire, p. 446. — Flaxman, Lectures.

* AUSTIN (Guillaume), graveur anglais, vivait à Londres vers 1740. Il fut élève de George Bickarn, et grava plusieurs paysages d’après Wanderneer, Ruysdaël et Zuccarelle. Ou cite, entre autres, les ruines de Palmyre et des vues de l’ancienne Rome. Mais pour gagner sa vie il abandonna la gravure, et se fit maître de dessin.

Heineken, Dictionnaire des Artistes. — Huber, Manuel des Amateurs.

* AUSTIN ( Guillaume), théologien anglais, mort en 1633, On a de lui : Devotionis Augustinianee Flamma, ou Devout, Godly and learned Méditations, publiée par sa veuve en 1635 ; — Hœc homo, or the Excellency of Woman, 1637. On y fait ressortir l’excellence de la femme par le portrait de Marie Griffith, à qui le livre est dédié.

{{t|Oranger, Biographical history of England, 5e édition, 1824, III, 143, 144. — Lowndes, Bibliographer’s Manual, I, 84, 85.

AUSTIN (Jean), théologien anglais, né en 1613, mort en 1669. Il vécut à Cambridge jusqu’en 1640, époque à laquelle il se convertit au catholicisme romain : il revint à Londres en 1660. On a de lui : the Christian Moderator, or persecution for Religion condemned by the light of nature, law of God, évidence of our own principles. With an explanation of the Roman catholic belief concerning these four points : Their Church, Worship , Justifica-


tion and civile governement ; Londres, 1651, 1652 : c’est le meilleur ouvrage d’Austen.

Butler, Historical Memoires respecting the English, Irish and Scotch Catholics, II, 330.

* AUSTIN ou AUSTINE (Robert), théologien anglais, vivait dans la seconde moitié du dix-septième siècle. Il n’est connu que par un ouvrage assez curieux, sur les controverses de l’époque : Allegiance not impeached: viz, by the parliament's taking up of arms for the just defence of the kings person, crown and dignity, the laws of the land and liberty of the suspect. D’autres développements suivent le titre de cet ouvrage, publié à Londres en 1644.

Biographical Dictionary.

* AUSTIN {Samuel), poète anglais, né en 1606. Il étudia à Exeter, puis à Oxford, et se lia avec Dryden et d’autres poètes. On a de lui : Urania or the heavenly Muse in a poem full of mort feeling meditations for the comfort of all soules at all times ; in-8o, 1629.

{{t|Wood, Athenæ Oxonienses, II, 499. — Fasti Oxonienses, 1 , 430, 436.

* AUSTIN {Samuel), poète anglais, fils du précédent, né en 1636, mort en 1661. Il n’égala pas son père, auteur de l'Urania. Les hautes prétentions du fils le firent tourner en ridicule par ses contemporains, qui recueillirent quelques-uns de ses poèmes sous ce titre dérisoire : A Sleepy muse nip’t and pinched, though not awakened ; in-8o, 1658.

Wood, Athenæ Oxonienses.

* AUSTIN (Sarah), femme auteur contemporaine. On a d’elle : the Story without an end ; little tales for little heads and little hearts ; Paris (Baudry), 1837, in-18.

Quérard, la France littéraire, supplément.

AUSTIN. Voy. Augustin.

AUSTOR SEGRET, troubadour français, vivait dans la seconde moitié du treizième siècle. Il déplora, comme avait fait Austore d’Orlac, les malheurs des croisades, particulièrement les calamités qui accablèrent Philippe le Hardi et Charles d’Anjou. Austor Segret s’occupa moins des affaires de l’Orient que de celles de l’Europe.

Histoire littéraire de la France, t. XIX, p. 606-607.

AUSTORC D’ORLAC, troubadour français, vivait dans la seconde moitié du treizième siècle. Il n’est connu que par un sirvente, la seule des pièces de sa composition qui soit venue jusqu’à nous. Le poète y déplore les malheurs de saint Louis et des chrétiens qui l’ont accompagné à la terre sainte : « Ah ! Dieu, s’écrie-t-il, pourquoi as-tu exercé une telle cruauté envers notre roi français, si bon et si courtois ?

Ah ! Dieus, per qu’as fâcha tan gran maleza
De nostre rey frances, lare e corte ?

O belle armée de seigneurs aimables et polis, passée au delà des mers en si brillant équipage, nous ne te verrons jamais revenir de ce côté ; malheur que je déplore, et dont le monde est en grande douleur. Maudite soit Alexandrie ! maudit soit tout le clergé ! maudits les Turcs