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403 PLAKCIUS — PLAWCUS

PLAKCïUS (Pierre), savant hollandais, né en 15D2,àDrenoutre (Flandre), mort 10 25 mai 1622, à Amsterdam. S’étant formé aux principes de la communion calviniste dans les écoles de l’Ailemagne et de l’Angleterre, il fut appelé en 1577 au ministère évangélique, et l’exerça en Brabant et en Flandre au milieu des persécuiions du gouvernement espagnol. Après la prise de Bruxelles (1585), où il était pasteur, il chercha un refuge en Hollande, et fut bientôtattaché à ! église d’Amsterdam. Zélé défenseur de l’orthodoxie, il témoigna beaucoup d’acharnement contre les luthériens et les arminiens. H siégea en 1GI9 au synode de Dordrecht, et y fut l’un des réviseurs de la nouvelle version de l’Ancien Testament. Ce qui recommande le nom de Planeius à la reconnaissance des Hollandais , ce sont les services qu’il leur a rendus par ses connaissances géographiques et nautiques. 11 conseilla les premièies expéditions envoyées aux deux Indes, et dressa même les cartes de roule. Il est fort question de lui dans les négociations de Jeannin, qui le qualifie de « grand cosmographe ». K. W<igen :iar, hist. de Hollande, IX, 140 et suiv., et Uist. ■d’Mnsterdam, 1, 407 ; III, 219. — Jeannin, jVemoires. PLANCR (Goltlieb-Jacob), théologien allemand, né le 15 novembre 1751, à INurtingen (Wurtemberg), mort à Gœttingue, le 3i aoiU 1833. Après avoir été pendant six ans répétiteur à la faculté de théologie de Tubingue, il devint en 1781 professeur à l’académie de Stuttgard, et obtint en 1784 une chaire de théolog-e à Gœttingue, où il fut en 1805 promu aux fonctions de surintendant général. On a de lui : Gesclnchte der Bïldiing des protestantischen Lehrbegriffs in den Zeilen der Re formation ( Histoire de la formation des doctrines protestantes au temps de la réforme) ; Leipzig, 1781-1800, C vol. in-8° ; une seconde édition des trois premiers volumes parut en 1791 ; — Anecdola qusedam, ad hisloriam concilii Tridentïni peWwîeHiîm ; Gœttingue, 1791-1801, in-i" ; -Ueber die Trennting und Wiedervereinigung der chrisilichen Hovptpartheyen (Sur la scission entre les principales communions chrétiennes et sur les moyens de les réunir) ; Tubingue, 1803,in-8° ; — Gescivchte der Entstehung und Ausbildung der christilchen kirchlichen Gesellschaftsverfassurig bis zum An fange des siebenten Jahrhunderts (Histoire de l’origine et du développement de l’organisation de l’Église chrétienne jusqu’au commencement du septième siècle) ; Hanovre, 1803-1805, 5 vol. in-8° ; — Belrachiungen ûber die neuesien Verànderungen der deuLschen katholischen Kircfie (Considérations sur les changements récents survenus dans l’Égii-se catholique en Allemagne ) ; ibid., 1808, in-80 ; — Worle des Friedens an die Kaikoliken ( Paroles de paix aux < :atholiqu.es) ; Gœllingue, 1809 ; — Ueber Spitfier al f.’isloriker (Spiltler comme historien) ; sb’id,, : 8 1 ! ; — Ueber die gegenvucrtige Luge der Katholischen und protestantischen Pari i in Deutschiand (Sur la situation actuelle communions catholique et prolestante en A magne) ; Hanovre, 1816 ; — Gcschichte Chrtstenihums in der Période seiner Eînf rung durch die Aposlel (Histoire du cli tianisme dans la période de sa propagation les apôtres) ; Gœttingue, 1819, 2 parties in

— Ueber der Werth des historischen Ben ses fur die Gottlichkeit des Christenthi (Sur la valeur des preuves historiques en veur de la divinité du christianisme) ; il) 1822, in-3o ; — Gesckichle der protesta ; schen Théologie bis z’ur Milte des iSJahrh dert (Histoire de la théologie protestante qu’au milieu du dix-huitièrne siècle) ; il 1831, in-8o. Planck est aussi l’auteur des ! volumes qui terminent la Neueste Keligiû geschichte de Walch. O.

IVever Nehroloçi der Deutchen, t. IX. — Spangenl , A’eues vcitertàtidisches Arcliiv. PLANÇON {Guillaume), méàemi français , né à Javron, bourg du Maine, mort en 1611 i Mans. H s’appliqua successivement à la m • cine, aux mathématiques, à la théologie L à la littérature ancienne. Il eut pour mai Jacques Peletier et Fernel ; il vécut même ans avec ce dernier et épousa sa nièce. met au nombre des doctes médecins de temps, ce dont il n’est pas permis de juger [ qu’aucun traité spécial de Plançon n’est par^ jusqu’à nous. Lorsqu’il quitta Paris pour S’ blir au Mans, il reçut du cardinal de Rambe let une prébende en la cathédrale de cette y Il l’est l’auteur d’ime des meilleures traducl annotées du commentaire de Galien sun Aphorismes d Hippocrate : la plus ancienne lion est de Lyon , 1551, in 8° ; elle a été re| duite plusieurs fois jusqu’en 1637, date d» dernière. 11 a traduit aussi Philon 1^ Juif| Homélies de Synésins et quelques trait ’ saint Chrysostome On lui doit la preniièrç,’ pression des Œuvres de Fernel (Lyon, l| in-8°), avec une vie et des notes, et une éd| des Lettres grecques de Guill. Budée (P# 1540, in-8°), plus correcte que les précédenjh Hauréau, fJist. litlér. du Maine, II. PLANcrs { Lucius Munattus) , généràîi homme d’État romain, vivait dans le preii siècle avant l’ère chrétienne. Après avoir étt i 54 et en 53 légat de César en Gaule, il c • manda en 48, en commun avec F-abius, les ti • pes césariennes en Espagne. Il prit part en J à la campagne d’Afrique, fut ensuite un des | r fets de Rome, et reçut en 44 le gouvernen ■ ! de la Gaule Transal|iine, où il fonda deux c nies, Lyon elBaurica (Augst). Après le nieu ! (1) Son nnm latinisé, PhmUiis, .sous lequel il est ^’ connu, a été riiversr ment traduit par l’Uinche, Pla > la manque, et la Planronniéri’. Nous suivons l’or | graphe qu’a adoptée M Hauréau d’après un passagi la Galliade de Lefebvre de la lîoderie.