Page:Hoffmann - Œuvres complètes, tome III.djvu/116

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mon cher ! bonsoir, excellent jeune homme, — au revoir ! vous viendrez sans doute demain au cours. — Là ! mon cher ! — adieu ! » Sans attendre la réponse de Balthasar, le professeur Mosch Terpin s’éloigna avec sa fille[1].

Balthasar, dans son trouble, avait à peine osé lever les yeux ; mais les regards de Candida embrasaient son cœur, il sentait le souffle de son haleine, et de doux frissons l’agitaient de la tête aux pieds. — Toute sa morosité s’était évanouie. Ivre de bonheur, il suivit des yeux la charmante Candida jusqu’à ce qu’elle eût disparu derrière les arbres ; puis il retourna lentement dans le bois pour s’y plonger dans une extase plus ravissante que jamais.

  1. Les mots en italique sont en français dans le texte allemand. J’en fais la remarque, parce que c’est un trait de plus qui peint l’affectation du pédant Mosch Terpin.