Page:Hoffmann - Œuvres complètes, tome III.djvu/385

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Je m’avance vers l’enfant, et je demeure consterné en voyant que c’était cette pierre rouge taillée en forme de cœur, qui était dans le pavillon prête à être mise en place, qu’il avait portée dehors, et avec laquelle il jouait ainsi. — « Misérable ! m’écriai-je, tu joues avec mon cœur comme a fait ton pére ! » Et comme il s’approchait de moi en pleurant, je le repoussai avec horreur. Mon intendant reçut les ordres nécessaires pour le conduire ailleurs. Et depuis, je ne l’ai jamais revu.

» Homme affreux ! » s’écria la vieille dame. Mais le vieux monsieur s’inclinant poliment, lui dit : « Les suprêmes arrêts du destin ne s’accordent pas avec les molles délicatesses féminines ! » Et, lui offrant son bras, il la conduisit hors du pavillon, et à travers le petit bois, dans le jardin. — Le vieux monsieur était le conseiller aulique Reutlinger, et la vieille dame, la conseillère intime Foerd.