Page:Holbach - Le Christianisme dévoilé, 1756.djvu/257

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sont les pratiques arbitraires, ridicules et nuisibles, qu’il ose souvent substituer aux devoirs de la société. Nous ne combattrons pas les différentes pratiques superstitieuses, admises avec respect par quelques sectes, et rejettées par d’autres, telles que les honneurs rendus à la mémoire de ces pieux fanatiques, de ces héros de l’enthousiasme, de ces contemplateurs obscurs, que le pontife romain met au nombre des saints[1]. Nous ne parlerons pas de ces pélérinages, dont la superstition des peuples fait tant de cas, ni de ces indulgences, à l’aide desquelles les péchés sont remis. Nous nous contenterons de dire, que ces choses sont communément plus respectées du peuple qui les admet, que les régles de la morale, qui souvent sont totalement

  1. On fait que le Dairy, ou Pape des Japonois, a comme celui des Romains, le droit de canoniser, ou de faire des saints. Ces saint se nomment Camis au Japon.