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inviolable et sacrée[1]. Les Souverains furent obligés de défendre leurs possessions, et de les protéger, sans qu’ils contribuassent aux charges publiques, ou du moins ils n’y contribuerent qu’autant qu’il convint à leurs intérêts ; en un mot, ces hommes révérés furent impunément nuisibles et méchans, et ne vécurent dans les sociétés, que pour les dévorer, sous prétexte de les repaître d’instructions, et de prier pour elles.
- ↑ La cause des démêlés de Henri II, Roi d’Angleterre, avec le saint Archevêque de Cantorbéry (Thomas Becket) fut que le Monarque voulut punir des ecclésiastiques, pour les assassinats & des crimes par eux commis. En dernier lieu, le Roi de Portugal a été obligé de solliciter vainement la permission de faire juger des Jésuites, accusés d’avoir trempé dans le crime de lèze-majesté, commis sur sa personne. L’Eglise ne souffre pas volontiers que l’on punisse ses ministres, c’est pour lors qu’elle abhorre le sang ; elle n’est pas si difficile, quand il s’agit de faire répandre celui des autres.