Page:Holbach - Le Christianisme dévoilé, 1756.djvu/317

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A en croire les partisans du christianisme, il sembleroit qu’il n’existe point de morale dans les pays où cette religion n’est point établie : cependant, un coup d’œil superficiel sur le monde, nous prouve qu’il y a des vertus par-tout ; sans elles, aucune société politique ne pourroit subsister. Chez les chinois, les indiens, les mahométans, il existe, sans doute, de bons peres, de bons maris, des enfans dociles et reconnoissans, des sujets fidéles à leurs princes, et les gens de bien y seroient, ainsi que parmi nous, plus nombreux, s’ils étoient bien gouver-

    lution, dans laquelle les gens d’Eglise n’aient trempé Le Dominicain, qui empoisonna l’Empereur Henri VI dans une hostie, Jacques Clément, Ravaillac, n’étoient point des incrédules. Ce n’étoit point des philosophes, c’étoit des Chrétiens fanatiques, qui mirent Charles premier sur l’échaffaut. C’est le ministre Gomare, & non pas Spinosa, qui mis la Hollande en feu, &c. &c. &c.