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Page:Horace - Odes, Épodes et Chants séculaires, Séguier, 1883.djvu/184

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jetant sa vive étincelle,
   Sut égayer mes propres douleurs,

Heureuse même, après Cynare, et reine
Par cent trésors ? Mais le cruel Destin
      Faucha Cynare à son matin,
   Et réserva l’indomptable haleine

D’une corbine à l’affreuse Lycé,
Pour que longtemps notre chaude jeunesse
      Pût railler sur son droit d’aînesse
   Ce vieux flambeau dûment éclipsé.



XIV

À AUGUSTE


Par quels monuments, par quelle offrande juste
L’amour du Sénat et du peuple romain
      Pourra-t-il, sur le marbre ou l’airain,
   Éterniser tes bienfaits, cher Auguste,

Ô toi le plus grand des princes que Phébus
Éclaire ici-bas de ses rayons propices ;