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Page:Horace - Odes, Épodes et Chants séculaires, Séguier, 1883.djvu/220

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LES GARÇONS

Toi dont le char au cours aérien Fuit, reparaît, le même aux yeux de l’homme, Alme Soleil, puisses-tu ne voir rien

         De plus puissant que Rome !

LES VIERGES

Des mères sois l’appui victorieux, Toi qui de tous marques l’heure natale, Ilythia, Lucine ou Génitale,

         Si ce nom te plaît mieux.

Accrois leur race, ô déesse, et seconde Les hauts décrets sur les nœuds conjugaux ; Oui, rends la loi maritale féconde

         En citoyens nouveaux : 

Alors un laps de dix fois onze années Ramènera ces jeux et ces accords, Pendant trois jours de fêtes fortunées,

         Trois nuits de saints transports.

LES DEUX CHŒURS

Vous mêmement, ô Parques véridiques, Dont les arrêts du Sort vont respectés, Accourez joindre à nos succès antiques

         D’autres prospérités.

Que Tellus, riche en troupeaux, en cultures, Orne d’épis les cheveux de Cérès ; Que l’onde et l’air de toutes les germures

         Nourrissent les progrès.