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Page:Horace - Odes, Épodes et Chants séculaires, Séguier, 1883.djvu/23

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Prenant les traits, tu souffres qu’on t’appelle
De César le vengeur.

Oh ! tard, bien tard, dans l’Olympe remonte,
Longtemps découvre à Rome des appas ;
Plein de dégoût, qu’une brise trop prompte
Ne te remporte pas.

Ici plutôt à maint triomphe accède ;
De père et prince aime les noms touchants,
Sans tolérer que le cavalier mède,
César, foule nos champs.




III

Au vaisseau qui portait Virgile en Attique



De Vénus te guident l’étoile
Et des Gémeaux les astres fortunés !
Qu’Éole garde pour ta voile,
Hors l’Iapyx, tous ses vents enchaînés,