Page:Horace - Odes, Épodes et Chants séculaires, Séguier, 1883.djvu/27

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Toujours libre et sage t’espère !
Malheur à ceux que d’emblée encor
Tu séduiras ! Moi, les parois sacrées
De mon naufrage ont l’émouvant tableau :
J’ai mis mon humide manteau
Aux pieds du dieu des hautes marées.





VI

À VIPSANIUS AGRIPPA


À Varius, l’aigle du vers épique,
De célébrer ton âme, tes lauriers,
Et tout exploit, militaire ou nautique,
Commis, sous toi, par nos guerriers.

Nous, Agrippa, n’en dirons rien, de même
Du noir courroux de Pélide au repos,
Des longs détours d’Ulysse en sa trirème,
De l’horrible maison d’Argos,

Sujets pour nous trop grands : une peur juste,
Notre humble muse, à nos chants ont prescrit