Page:Houdar de La Motte - Œuvres complètes, 1754, tome 9.djvu/188

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Dans l’armée ennemie avoit des gens à soi ;
C’est de ces gens que vint le désordre et l’effroi ;
Et cent contes pareils que dame histoire glisse,
Et qu’on croit cependant comme article de foi.
Des mouches, pas un mot. Pourquoi ?
Aux grands événemens il faut de grandes causes ;
Voilà son systême, fort bien :
Mais qui sçauroit au vrai les choses,
Verroit souvent que ce n’est rien.