Page:Houdar de La Motte - Œuvres complètes, 1754, tome 9.djvu/274

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Vous voilà, mes enfans ; passez-là votre vie ;
Que vous êtes heureux d’être si bons amis !
Mais dès le premier jour il semble
Que le couple encagé ne s’aime plus si fort ;
Second jour, ennui d’être ensemble ;
Troisiéme, coups de bec ; puis on se hait à mort.
Plus de duos ; c’est musique nouvelle ;
Dispute et puis combat pour vuider la querelle
Qui les appaisera ? Pour en venir à bout,
Il fallut séparer le mâle et la femelle.
Leur flâme en liberté devoit être éternelle ;
La nécessité gâta tout.