Page:Hu, Feer - Dhammapada et Sutra.djvu/302

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car le mot tibétain skyu-ru-ra (fautivement écrit sgyu, etc.) est le nom du myrobolan.

3. M. Beal traduit : « Les quatre grandes rivières du lac Anavatapta. » Ce nom se trouve en effet, écrit tout au long, dans le texte de l’édition purement chinoise, par les trois caractères qui reproduisent le mot sanskrit Anavatapta. Dans le texte chinois de la Polyglotte le nom de l’Anavatapta est représenté par un seul caractère, le second.

4. À partir de ce paragraphe, l’expression du mépris est remplacée par celle de l’admiration. — L’habileté dans les moyens est très-vantée par le bouddhisme ; il y a des traités spéciaux sur ce sujet ; il y a déjà été fait allusion (art. xii, sentence 17).

5. Pour la Samâdhi, voir le préambule (note 4).

6. Le Sumeru est une montagne célèbre qui est censée porter le ciel et constituer les assises de la terre, du monde entier.

7. Qu’est-ce que ces six nâgas et leur danse ? Je l’ignore. M. Schiefner ne le sait pas davantage ; du moins, il ne le savait pas en 1851. Mais il fait remarquer que, dans la mythologie des Germains, la danse des esprits des eaux est un signe de joie, que leur nom en suédois nak ressemble beaucoup à Nâga. Les nâgas sont des serpents d’eau dont il est souvent question dans les livres brahmaniques et plus encore dans les livres bouddhiques.


Fin


Cette fin banale est celle qui termine tous les Sûtras ; elle n’a rien de spécial au Sûtra des 42 articles.