Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome I.djvu/132

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n’ont jamais fait qu’accroître ma reconnaissance pour toi. Pourquoi donc te les reprocher, toi qui es ma consolation, mon orgueil et ma joie ? Vis donc en paix avec ta conscience, qui n’a rien absolument à te reprocher, si ce n’est de tourmenter quelquefois ton Victor, en le forçant à te répéter ce qu’il t’a déjà dit cent fois, et à te prouver qu’il ne te méprise pas, à toi qu’il aime avec l’enthousiasme le plus ardent et le plus réfléchi. Adieu, mon Adèle adorée, je t’embrasse pour te punir.

V.

J’ignore si tu pourras lire ce griffonnage. Je tâcherai de te le remettre ce soir. Tu auras le reste de la lettre demain. Adieu, adieu.

Ton mari qui est indigne d’être même ton esclave.