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À Verboeckhoven.


H.-H., 5 mai [1864].

Cher monsieur, voici une nouvelle lettre de Garibaldi[1], utile à publier dans les journaux belges. Je l’ai envoyée hier à L’Indépendance. Voulez-vous vous charger de faire parvenir ces exemplaires à L’Étoile, au Précurseur et au Journal de Bruges. Voudriez-vous donner l’ordre de faire envoyer le livre William Shakespeare (exemplaire français) à M. Reynolds, à Londres, 313, Strand ? Il est très chaud, et son journal se tire à 300 000. Le Morning Advertiser qui a aussi une très vaste publicité (plus grande que le Times) a publié un article excellent sur le livre. Je pense que vous l’aviez lu. Voudriez-vous faire passer ce petit mot à Mme Marie Joly, et cet autre pli à M. E. Van Bemmel. Son annonce est on ne peut mieux. M. Kesler vous prie de lui dire qu’il lui fait et qu’il va lui envoyer deux articles, un sur le livre de Vacquerie, l’autre sur mon livre. M. Van Bemmel peut compter sur ces deux articles auxquels M. Kesler travaille à force. J’envoie à M. Van Bemmel mon portrait en remercîment de sa sympathie cordiale. Nous allons être, je crois, fort attaqués, et de beaucoup de côtés à la fois. Cela m’inquiète peu. En littérature on ne tue que ce qui doit mourir. Mes ennemis ont le jour, j’ai le lendemain. Offrez mes hommages à Madame Verboeckhoven, et recevez mes plus affectueux compliments.

V. H.[2]


À M. Tennant,
à Glamorgan, pays de Galles.


Hauteville-House, 15 mai 1864.

Cher monsieur Tennant, avant de faire le livre sur lequel vous appelez mon attention, vous aviez fait ceci :

Vous aviez autour de vous des travailleurs pauvres. Vous leur avez prêté

  1. Du 26 avril 1864. Actes et Paroles. Pendant l’exil. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale.
  2. Collection Louis Barthou. — Revue de Paris, 1er août 1920.