Nous recevons le télégramme. Cette condamnation de Rochefort passe tout[2]. Elle me décide à partir sur-le-champ pour Paris. Qu’y a-t-il à faire ? je le ferai. Dites-le lui. Je suis son ami.
J’écrivais il y a quelque temps ces vers qui seront dans mon livre l’Année terrible[3]. Montrez-les à Rochefort, il verra que mon vieux cœur est toujours à lui.
Petit Georges est un peu souffrant, mais malgré les lenteurs calculées des chemins prussiens, nous espérons être à Paris le 25.
Croyez à ma cordialité.
J’aurais à vous entretenir au sujet de la condamnation de Henri Rochefort.
Je désirerais savoir quel jour et à quelle heure je pourrais avoir l’honneur d’être reçu par vous.
Recevez l’assurance de ma haute considération.
Cher doux ami, communiquez ceci à Auguste. Ce que vous déciderez sera bien. J’ai capitonné de mon mieux. Je crois que tout est aussi peu accrochant que possible, avec ces atténuations. Jugez souverainement.
À vous. Ex imo.
Ai-je besoin de revoir une épreuve[8] ?
- ↑ Écrivain connu surtout par ses traductions.
- ↑ Rochefort, arrêté pendant la Commune, comparaissait devant le Conseil de guerre pour « excitation à la guerre civile, au pillage, au vol ».
- ↑ Les pamphlétaires d’église.
- ↑ Bibliothèque de l’Arsenal. Collection Paul Lacroix. — Actes et Paroles. Depuis l’exil. Historique. Édition de l’Imprimerie Nationale.
- ↑ Inédite.
- ↑ Bibliothèque Nationale.
- ↑ Inédite.
- ↑ Bibliothèque Nationale.