Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome III.djvu/386

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tout est conclu pour le Roi s’amuse, et que je peux répondre à M. Dumaine qui m’avait écrit pour me demander Triboulet. Cependant je fais passer la lettre par vous, cher maître et guide. Soyez assez bon pour la lire, et envoyez-la, si vous croyez qu’il faut l’envoyer. Avez-vous quelque conseil à me donner pour M. Marc qui demande Saint-Vallier ? Et M. Van Heddighem ? Je ne puis m’empêcher de vous espérer ici, dulcissime.

Un ajonc m’a piqué au talon, un ajonc n’est pas une vipère, et je n’en suis pas mort comme Eurydice ; mais j’ai eu un bobo dont un coup de lancette a été le dénouement ; maintenant c’est fini, sinon que je serai encore deux ou trois jours sans marcher, ainsi moi, l’homme toujours debout, me voilà gisant. J’en ris et j’en rage. Mais je vous aime bien[1].


À François-Victor.


[1873.]
Mon enfant bien-aimé,

Je ne suis pas venu hier soir, de certaines rencontres m’étant très difficiles. Je savais du reste par Émile Allix, que j’avais vu le matin, que tu allais de mieux en mieux, et que, ta douleur de hanche disparue, tu n’aurais plus rien. Je te verrai aujourd’hui, mon Victor, et j’aurai la joie de t’embrasser, ainsi que nos petits, et ma bien chère Alice, que j’aime tous les jours davantage.

Papapa[2].
  1. Bibliothèque Nationale.
  2. Maison de Victor Hugo.