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À Messieurs les Rédacteurs du Sylphe[1].


4 7bre 1829.

J’ai l’honneur d’envoyer à messieurs les rédacteurs du Sylphe une lithographie que M. Devéria m’a prié de leur recommander. C’est une fort belle chose qui se recommande très bien toute seule, sous le rapport de l’art et du talent, il n’y a que des éloges à en faire, je serais charmé que le Sylphe fût de cet avis, et je suis convaincu que ses rédacteurs n’ont aucunement besoin que je m’y intéresse pour s’y intéresser.

Ils savent quelle estime je fais de leur spirituel et nécessaire journal, je les remercie d’avance de ce qu’ils voudront bien faire pour M. Devéria et les prie de me croire bien cordialement

Leur très humble et très obéissant serviteur.

Vor Hugo[2].


Au directeur du théâtre de l’Odéon[3].


8 7bre 1829.
Monsieur,

Au moment où je me disposais à vous écrire pour vous remercier de l’obligeante communication que M. Gentil a bien voulu me faire de votre part, il y a quelques jours, au sujet du maintien de mes entrées et de celles de mon beau-frère Paul Foucher à l’Odéon, j’apprends qu’une décision difficile à qualifier vient d’être prise à l’égard de ces mêmes entrées de M. Paul Foucher. On prête à cette décision des motifs tels qu’il ne me convient pas de m’y arrêter ; je ne me commets pas dans des choses de ce genre et il me semble que d’aussi étranges imputations tombent d’elles-mêmes du moment qu’elles s’adressent à quelqu’un qui me touche de si près. Je crois donc inutile de vous faire remarquer qu’il y a eu évidemment erreur et méprise dans ce qui a pu donner lieu à cette décision prise, souffrez qu’on vous le dise, un peu à la légère. Je suis convaincu que vous la révoquerez vous-même, monsieur, elle l’est même sans doute déjà.

S’il en était autrement, monsieur, j’aurais le regret de vous faire savoir

  1. Inédite.
  2. Collection Louis Barthou.
  3. Inédite. — L’almanach royal indique, pour 1829, le nom du chevalier Le Méteyer qui aurait remplacé M. Sauvage, directeur de l’Odéon en 1828.