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sent. J’aime tout ce qui est simple, vrai et profond. Je vous remercie de votre poésie.

Agréez, monsieur, l’assurance de mes sentiments distingués.

Victor Hugo[1].


À Madame la Baronne Victor Hugo[2].


Jeudi 3 h. [1er septembre 1836].

Je ferai diligence pour arriver demain, chère amie. Je crains pourtant de n’être pas à Fourqueux avant 9 h. ne devant sortir de l’Opéra[3] que vers 5 h. 1/2. Ne fais donc attendre personne pour moi. Garde-moi seulement un morceau de n’importe quoi pour souper en arrivant.

Je t’embrasse bien tendrement.

V.

Méry est parti pour Marseille et Nanteuil pour Anvers[4] ?


À la même[5].


30 7bre.

Chère amie, je pars avec l’abbé Cauvin pour Fontenay-en-Brie, dont on démolit l’abbaye en ce moment. Il n’y a pas un instant à perdre pour la voir, me dit ce brave curé. Je ne serai guère que vingt-quatre heures absent. À mon retour, j’irai vous embrasser tous. En tout cas, je serai à Fourqueux lundi soir.

L’ouvrier est à sa besogne et j’espère que tu pourras bientôt revenir habiter ta bonne petite chambre près de moi.

Ton ami bien tendre.

Victor.

Aie bien soin de tenir couvertes les oreilles de Toto[6].

  1. Communiquée par la librairie Andrieux.
  2. Inédite.
  3. On répétait La Esmeralda.
  4. Bibliothèque Nationale.
  5. Inédite.
  6. Bibliothèque Nationale.