Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome IV.djvu/165

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Continuez donc d’en faire et de m’en envoyer. C’est tout gloire pour vous et tout plaisir pour moi. Les derniers ont quelque chose de cordial qui me touche bien particulièrement et dont je vous remercie de toda alma. À bientôt, n’est-ce pas ?

Votre ami.

Victor H.


Monsieur Ach. Brindeau[1].
Au bureau de la Charte de 1830.


Dimanche [2 juillet 1837].

Votre lettre, monsieur et bien bon ami, me frappe d’un coup cruel. C’était là, pour vous comme pour moi, un de mes meilleurs amis, et des plus distingués par l’esprit, un des plus généreux par le cœur. Pauvre Maynard ! Vous avez bien raison, j’ai une dette à payer à sa mémoire, je le ferai[2]. Hélas ! quelle douleur de voir les plus jeunes, les plus beaux, les meilleurs s’en aller !

Pourtant il me reste encore des amis comme vous, bien bons et bien chers aussi. Dieu est grand. Ne nous plaignons pas.

Je vous serre la main.

Victor[3].


À Monsieur Massat, coutelier[4].


5 juillet.

Un artisan comme vous, Monsieur, est un artiste. J’ai lu vos vers qui sont charmants et je les ai compris.

Recevez, je vous prie, tous mes remerciements.

Victor Hugo[5].
  1. Inédite.
  2. Des vers, restes inachevés, ont été retrouvés dans les papiers inédits de Victor Hugo.
  3. Communiquée par la librairie Cornuau.
  4. Inédite.
  5. Collection Pauley.