Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome IV.djvu/18

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

mes petits. Vous y viendrez, n’est-ce pas ? Vous nous amènerez votre gracieuse femme que ma bru sera charmée de connaître. En attendant, mettez mes hommages aux pieds de Madame Claretie, et recevez mon serrement de main le plus cordial.

Victor Hugo[1].


À Hippolyte Lucas.


24 mars.

Cher Hippolyte Lucas, je reçois votre belle et éloquente appréciation de mon livre. Je lis avec émotion cette page cordiale. J’y sens le souffle fraternel de nos jeunes années. À bientôt, j’espère, car il me tarde de vous serrer la main. Nous déménageons. Dans huit ou dix jours, nous serons rue de Clichy, 21[2].

Mettez mes profonds hommages aux pieds de ces dames.

Votre vieil ami.
V. H.[3]


À Auguste Vacquerie[4].


25 mars.

Cher Auguste, vous aviez raison l’autre soir de me dire que le Rappel allait publier de très beaux vers sur Quatrevingt-treize. Je ne sais pas l’adresse de l’auteur[5]. Voulez-vous lui faire parvenir ce mot ? Nous déménageons, mais nous comptons sur vous tous dimanche rue Pigalle à 7 h. 1/2. Pas de vie ni de joie sans vous.

V.[6]


À Gustave Flaubert.


29 mars, dimanche.

Vous me comblez. Permettez-moi de vous offrir mon obole pour vos richesses. Je n’ai pas ici d’exemplaire de Quatrevingt-treize ; mais voici un

  1. Collection Jules Claretie.
  2. Victor Hugo n’emménagea rue de Clichy que le 29 avril 1874.
  3. Communiquée par la librairie Andrieux.
  4. Inédite.
  5. Cet auteur était Maurice Talmeyr.
  6. Bibliothèque Nationale.