Venez donc bien vite que je vous serre la main. Sitôt mon livre jeté hors[1], je partirai, et ce serait une grande joie pour moi de vous voir avant ce moment-là. Faites-nous de beaux vers, mon poëte, et aimez-moi.
À vous toujours.
Je reçois, Monsieur, une lettre de M. Béthune sur laquelle je désirerais conférer avec vous et avec lui-même. J’irai exprès dans ce but à Paris demain lundi, et si vous voulez bien prendre la peine de passer chez moi à une heure, ou de prier M. Duriez dont j’ai égaré l’adresse de vouloir bien s’y trouver dans le cas où vos affaires ne vous le permettraient pas, je serai charmé de résoudre avec vous en quelques instants de conversation les points essentiels qui nous occupent.
J’écris dans le même sens à M. Béthune. Je ferai dans tous les cas ce que vous souhaiterez, ainsi que MM. vos associés. Je désire seulement être fixé. Le livre peut paraître dans huit jours si vous le croyez bon. Je vous demande pardon d’indiquer le rendez-vous chez moi. C’est afin d’arriver à une réunion plus prompte. Si vous ne pouvez lundi, je me mets à votre disposition, soit chez vous, soit chez moi.
Agréez, Monsieur, la nouvelle assurance de mes sentiments très distingués.
M. Pion, que j’ai vu hier, Monsieur, s’est chargé de vous dire ce dont j’avais à vous entretenir. Je ferai ce que vous voudrez. La totalité des deux volumes est livrée, et peut paraître immédiatement, si vous le souhaitez.
Soyez assez bon pour me faire savoir, par un mot à la poste, ce que vous aurez résolu ainsi que MM. vos associés.
Agréez, je vous prie, la nouvelle assurance de mes sentiments les plus affectueux et les plus distingués.
