Votre lettre, Monsieur, me prouve que de moi à M. Pion, de M. Pion à M. Béthune, de M. Béthune à vous, l’objet dont je voulais vous entretenir s’est défiguré et est devenu méconnaissable. Il ne s’agit pas le moins du monde d’une responsabilité à prendre par vous au sujet d’une feuille à ajouter. Voici, en deux mots, de quoi il est question. Les deux volumes sont livrés, complets, et entièrement imprimés. Le premier a vingt-trois feuilles, le deuxième vingt-cinq. Maintenant au dernier volume, j’offre d’ajouter, non pas une feuille ou deux, mais un travail curieux et important que j’achève en ce moment et qui tiendra cinq ou six feuilles, peut-être davantage. Je vous offre ce travail ainsi qu’à MM. vos associés, et le prix que j’y mets, je vais vous le dire. Monsieur, c’est un remercîment. Je ne réclame pas autre chose. Le voulez-vous à cette condition ? Soyez assez bon, Monsieur, pour communiquer ma lettre à MM. vos associés et pour me transmettre leur réponse.
Agréez, je vous prie, mes plus affectueux compliments.
Dites, Monsieur, je vous prie, à M. Duriez que la feuille 23 est corrigée depuis samedi matin. J’attends la feuille 24. Quant à la table, comme elle doit comprendre ce que j’ajoute, il était impossible de la dresser avant d’avoir votre réponse. Il n’y a donc pas à confondre M. Pion dont nous n’avons qu’à nous louer. Vous devez désirer, ainsi que moi, que toutes ces petites inexactitudes en des détails insignifiants, ne nous fassent plus perdre à tous les deux notre temps qui est précieux. Il n’y a pas eu de retard jusqu’à ce jour, et le retard actuel sera fécond. Je reçois avec plaisir le remercîment que vous voulez bien me transmettre.
Agréez, Monsieur, mes plus affectueux compliments.