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1855


À Monsieur Martin[1],
à Brighton.


Marine-Terrace, 13 avril 1855.

Votre lettre, mon digne et cher collègue, me va au cœur. J’ai déjà lu quelques pages, j’ajoute excellentes, de l’Assistance sociale. Je lirai tout. Remerciez et félicitez de ma part l’auteur, et envoyez-lui, je vous prie, après avoir lu, ce que vous trouverez sous ce pli. C’est le bonjour de l’exil à Bonaparte.

Un maçon comme vous est un grand cœur ; vous êtes de ceux qui honorent la république tombée et la proscription debout. C’est avec joie que je vous serre la main.

Victor Hugo.

Si vous croyez que je puisse faire bon usage de vos notes, envoyez-les moi. Je lirai[2].


À Noël Parfait[3].


Samedi 28 juillet.

Merci pour cette table très bien dressée[4], à l’erreur près que j’indique. Il y aura une préface d’une page ou deux. Je la note sur la table.

Cher confrère, les deux feuilles m’arrivent en ce moment. Deux sous. La bande est intacte. Continuez. Je n’ai pas encore de réponse du post-master d’ici. — J’attends l’épreuve annoncée.

Un de nos amis part pour Londres. J’en profite pour y faire mettre ce paquet à la poste. On me dit que ce sera moins cher. Vous me direz ce qu’il en est.

Voudrez-vous faire jeter à la poste la lettre que vous trouverez avec ce mot.

  1. Inédite.
  2. Communiquée par le British Museum. Londres.
  3. Inédite.
  4. Billet écrit sur le bas de la page resté libre à la fin de la table des Contemplations envoyée par Noël Parfait le 23 juillet 1855.