Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome IV.djvu/236

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Je vous envoie une pièce, les Malheureux que je viens de finir et qui clôt le livre V. Elle vient la dernière. Rien n’empêche donc plus que vous mettiez en page le livre VI qui commence immédiatement après cette pièce. Vous trouverez aussi sous ce pli Claire, la pièce VIII du livre VI qui vous manquait.

Tuus.
V.[1]


Au même[2].


Mar.-Ter., 11 octobre.

Je ne vous envoie le bon à tirer que pour les 24 premières pages. Soyez assez bon pour me renvoyer en épreuve les douze dernières qui, comme vous le sentirez, veulent votre attention doublée de la mienne, les fautes pouvant être graves.

Ce qui n’empêche pas que je n’aie encore cent fois plus de confiance en vous qu’en moi. Car je sens en lisant les épreuves avec quel admirable soin elles ont été corrigées.

Aussi toujours, merci.

V.

Hâtons-nous. Il serait bien important de ne pas paraître plus tard que la mi-novembre. Voulez-vous de la copie[3] ?


Au même[4].


Jeudi 27 Xbre.

Voici les coups d’équinoxe. Le packet arrive en retard et repart presque tout de suite. Je n’ai donc pas le temps de corriger l’épreuve qui m’arrive, et vous ne la recevrez que par le prochain courrier. Mais j’y vois, cher proscrit, une énormité pour laquelle je me hâte de vous écrire. Il faut absolument que le post-scriptum Écrit en 1855 commence en belle page (au recto de la page 99, par conséquent). Vous n’avez pas eu présente à l’esprit cette recommandation que je vous avais faite en envoyant le manuscrit. Ce post-scriptum est vraiment une pièce distincte (remarquez qu’il commence par une rime féminine, sans se préoccuper de la rime féminine qui termine Écrit en 1846). Il est fâcheux que dans le doute, vous ne m’ayez pas

  1. Collection Louis Barthou.
  2. Inédite.
  3. Collection Louis Barthou.
  4. Inédite.