Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome IV.djvu/289

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Au même[1].


14 janvier. Minuit 1/2.

Je vous renvoie, Monsieur, courrier par courrier les bon à tirer des feuilles 3 et 4 ; corrections recommandées. Plus sur ce papier les corrections des feuilles 12 et 13. Envoyez-moi, je vous prie, la feuille 14 que je n’ai pas reçue. Votre gracieuse lettre me fait un vif plaisir. Je compte en effet que ce livre sur Waterloo ira au but. Songez-vous à l’édition de Paris ? P. Meurice attend impatiemment. Vous vous êtes entendu avec Claye ; j’ai été très content de lui pour mes précédentes impressions. Il importe que l’édition parisienne soit page à page et ligne à ligne identique à l’édition belge. La rapidité et la sûreté des corrections sont à ce prix, et de cette façon Meurice pourra donner les bon à tirer. Autrement je serais obligé de demander la dernière épreuve de chaque feuille.

Bien affectueux serrement de main. Il est plus de minuit[2].


Au même[3].


16 janvier. Minuit et demi.

C’est toujours assez tard, comme vous voyez, Monsieur, que je ferme mes lettres ; mais j’ai tenu à renvoyer tout corrigé, même la feuille que j’ai reçue aujourd’hui. Sur les cinq, il y a un bon à tirer. Je le recommande à votre revision infaillible.

Le manuscrit de la seconde partie est prêt, et pourrait vous être envoyé dans deux jours. Seulement une idée me vient. Cela est gros et va vous coûter cher par la poste. Est-ce que le consul de Belgique à Londres, beau-frère de M. Verboeckhoven, ne pourrait pas vous envoyer le paquet par la voie de la légation belge ? Les ambassades ont le port franc et sont exemptes des visites douanières. J’enverrais par la poste anglaise (qui n’est pas très chère) le paquet à Londres au consul de Belgique. Il vous l’expédierait franc de port par le canal de la légation belge. Cela simplifierait vos frais, et pourrait même être utilisé pour d’autres envois. Qu’en dites-vous ? Est-ce praticable ? J’attends votre réponse pour vous expédier immédiatement la 2e partie par la voie que vous m’indiquerez. Recevez mon plus cordial serrement de main.

V. H.[4]
  1. Inédite.
  2. Correspondance relative aux Misérables. — Bibliothèque Nationale.
  3. Inédite.
  4. Correspondance relative aux Misérables. — Bibliothèque Nationale.