La France a vu apparaître en 1820 un grand poëte et en 1848 un grand citoyen.
Ce poëte, ce citoyen, ce grand homme, c’est Lamartine.
Je souscris pour sa statue.
Permettez-moi de vous envoyer ma souscription pour la statue de Lamartine, avec quelques lignes que vous jugerez peut-être à propos de publier[1]. J’adhère complètement à votre noble pensée. Un monument est dû à cette grande mémoire.
Je saisis cette occasion de vous dire combien je suis touché des sympathies que la France me témoigne, et je vous envoie mon plus cordial serrement de main.
Vous voilà comme moi rentré dans la patrie, et comme moi rentré dans la lutte ; car le devoir ne nous quitte pas : nous l’avions à nos côtés dans l’exil, et dans la patrie nous le retrouvons. J’apprends que nos excellents amis des Ardennes vous désirent pour représentant ; je serais heureux que