Page:Hugo - Œuvres complètes, Impr. nat., Correspondance, tome IV.djvu/358

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Renseignement final. Je lis ceci dans le Phare de la Loire :

« Plusieurs journaux ont annoncé que M. Courbet doit faire le portrait de Victor Hugo ; j’apprends, d’un autre côté, que l’empereur a acheté à la manufacture de Sèvres un vase de 50 000 fr. qui doit être peint par le même M. Courbet ».

Est-ce pour excuser et couvrir M. Courbet que la note exacte et précise publiée par la Presse me présente comme ayant pris l’initiative d’une demande de portrait à laquelle M. Courbet n’aurait fait que céder ? Qu’en pensez-vous ?

Merci pour ceci et pour tout. Je sais que vous venez de faire un nouveau drame, puissant et profond, et que vous allez avoir une nouvelle grande victoire. J’en chante le Te Deum[1].


Au même[2].


Dim. 18 [décembre] H.-H.

Vous dites juste ce qu’il y a à faire pour la chose Courbet, Attendons. Manibus tuis rem commendo.

Mme  Lefèvre a été pour moi d’une bonne grâce inépuisable et charmante. Elle a bien voulu mettre à mon service son goût si exquis et si sûr, et son talent de trouvailles et de découvertes. Elle est votre sœur par toutes sortes de bons et de grands côtés. Je vous requiers de lui baiser respectueusement la main en mon lieu et place.

Je vous dois de l’argent, et beaucoup. Dès que j’aurai le chiffre, je vous enverrai la somme.

Je vous dois aussi une vraie et profonde et inaltérable amitié, je vous l’envoie sans chiffre, sans nombre et sans limite.

V. H.


À Paul Meurice[3].


H.-H., 30 Xbre.

Ceci, cher Meurice, est pour vous faire patienter. Le frontispice des Misérables est toujours dû. Ce dessin irait à ce livre ; du reste, j’ai vu la chose hier sur la grève. Je vous aime.

V.

Voudrez-vous transmettre ce pli à Charles[4].

  1. Bibliothèque Nationale.
  2. Inédite.
  3. Inédite.
  4. Bibliothèque Nationale.